LES CONDITIONS DE LA RENTREE 2008

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LES CONDITIONS DE LA RENTREE 2008

 

 

C’est la reprise et comme chaque année cela n’est pas très facile. Des prospects plus ou moins en congés qui vivent, qui sont confrontés à une situation sociale, politique, économique… de plus en plus difficile : Pouvoir d’achat en berne, rentrée scolaire qui se profile, les feuilles d’impôts qui tombent, les mauvais coups patronaux et gouvernementaux qui se multiplient, les conséquences d’une guerre (qui comme toutes les guerres sont inutiles et stupides) qu’ils ont du mal à nous cacher, le capitalisme triomphant et les idées libérales qui s’insinuent partout…, partout.

 

La lecture de notre huma quotidienne toujours aussi irremplaçable est très édifiante, évite d’en écrire plus sur ce que vit, subit le monde du travail en France et sur la planète. …Et qui n’est pas sans conséquence sur nos prospections respectives.

 

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Cela dit, le syndicat CGT espère que chacune et chacun a pu « profiter » de ses vacances, recharger ses batteries, réaliser ses projets d’évasions…

 

Cela dit aussi, le syndicat CGT pense que nul n’a pu oublier la situation économique périlleuse que rencontre notre journal auquel nous sommes tous idéologiquement très attachés et qui est d’autre part notre employeur. Heureusement la mobilisation mise en œuvre semble porter ses fruits…, par contre quid de la lisibilité à moyen et long terme. Dans notre fonction d’abonneuses et d’abonneurs, nous aurons à cœur de continuer à faire simplement et humblement notre travail et à participer à cette noble mission qui consiste à sauver et à construire un avenir au journal de Jaurès et, ce faisant, à participer à la défense du pluralisme de la presse qui est concomitante à une vie démocratique et à l’existence d’une vraie république.

 

Cela dit encore, le syndicat CGT pense que nul n’a oublié les conditions dans lesquelles le mois de juillet s’est terminé (Il est d’usage de dire, dans les milieux syndicaux, que les mauvais coups tombent toujours l’été…) :

 

·        Des collègues viennent d’être licenciés…

 

·        Des collègues vivent sous la menace de procédures de licenciement… à venir…

 

·        Des collègues ne seront confirmés qu’après la rentrée…quatre mois d’essai ? Mois d’août ? Alors qu’il aurait été plus qu’utile qu’ils soient -normalement embauchés au bout de trois mois-, pour participer plus rapidement au renforcement du journal.

 

·        Un collègue était victime d’une remise en cause brutale, importante, injuste, inexplicable de notre contrat de travail qui, si elle avait abouti, aurait été un mauvais coup supplémentaire porté contre notre statut qui ne convient pas, qui est mal appliqué et qui donc constitue un handicap pour le nécessaire et possible redressement du journal…

 

Notre syndicat invite chacun d’entre nous à relire le témoignage de notre collègue Michel en date du 31 juillet qui illustre assez bien ce qui se passe dans notre entreprise depuis la tentative d’externalisation du service abonnements et la création de la SPDP.

 

Quelles souffrances inutiles, quels gâchis… pour ne pas dire plus…

 

Ce témoignage intitulé : «  COMMENT NE PAS SAUVER L’HUMA ? FACILE. AGIR COMME LA DIRECTION ! » Est toujours accessible sur le Blog du syndicat http://spdphumanite.over-blog.com/

 

Michel vient d’être rétabli dans ces droits.

 

BRAVO, l’action et la mobilisation payent, sont utiles…une fois de plus.

 

Dans un courrier du 8 août, reçu le 13 août -en lettre simple, sans accusé de réception !!!-, Madame la Gérante, l’informe que les 10 abonnements lui seront bien commissionnés… mais, mesquinerie supplémentaire, ils ne le seront que sur sa paye de septembre (Motif : Fin août, il percevra ses congés payés !!!!!!!!!!!!!  Comprenne qui pourra……….)

 

C’est une nouvelle victoire. Le bon sens et le respect du contrat de travail l’emportent sur leurs….

 

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  • Mais quand même, comment peut-il ce faire qu’il ait fallu plus de quinze jours pour avertir notre collègue alors que la Direction le savait en difficulté psychologique et fortement déstabilisé et affecté ? (Quelles vacances a eu ce collègue !!!) ? Même pas un simple « coup de fil ». RIEN.

 

  • Mais quand même, comment peut-il ce faire qu’il faille plus de deux mois pour commissionner ce collègue alors que pour chacun d’entre nous, théoriquement, la production des derniers quinze jours de juillet -voire plus- sera réglé normalement fin août avec les quinze premiers jours de congés payés ? (Quelle fin de mois d’août va avoir ce collègue sachant le temps -au moins deux mois. -A quand la mise en place de la subrogation qui rétablirait une certaine équité ?- qu’il faut pour percevoir des Indemnités Journalières de misère et une intervention de la complémentaire  qui n’est pas à la hauteur et qui est loin de maintenir notre rémunération !!!). Une discrimination de plus ? Syndicale ?

 

  • Mais quand même, comment peut-il ce faire que ni le délégué du personnel, ni le délégué syndical n’aient eu, encore à ce jour, aucun retour à leur différentes interventions orales ou écrites et à leur demande d’une réunion exceptionnelle afin d’être, au moins, tout simplement informés et un tant soit peu consultés sur ce sujet et sur tout ce qui se passe au sein du journal ? Convenons quand même, qu’en cette période de bilan des jeux olympiques, tout le monde ne peut pas prétendre à être sur la plus haute marche… du podium du dialogue social… un tant soit peu respectueux, vertueux…

 

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En tout état de cause, ce nouveau succès prouve que :

 

·        Quand nous sommes dans notre bon droit,

·        Quand nous voulons en conquérir de nouveaux, dans le sens du progrès,

·        Quand nous voulons nous faire respecter, faire respecter notre contrat de travail même s’il n’est pas satisfaisant,

·        Quand nous voulons faire appliquer la convention collective ou le code du travail même si là aussi les motifs d’insatisfactions sont toujours supérieurs aux motifs de satisfactions. Sans en compter les remises en cause incessantes,

·        Quand nous voulons faire respecter notre rôle et notre fonction dans l’entreprise,

·        Quand nous voulons que le bon sens, l’équité, l’égalité l’emportent dans l’entreprise,

·        Lorsque l’on veut sauver le journal, certes sûrement que tout peut être essayé pour ce faire… mais toujours en respectant les femmes et les hommes qui oeuvrent en son sein…

 

Il faut agir, se battre, individuellement et collectivement…donc syndicalement.

 

Et au delà politiquement. Ce qui ne doit pas être contradictoire.

 

« Ce qui est combat dans le présent est victoire dans l’avenir.» Victor Hugo. Huma du mardi 26 août 2008.

 

Chacun, ici à l’Huma, est à même de donner du sens à cette pensée. Chacun aussi est à même de s’interroger sur ses actes quotidiens, individuels et/ou collectifs qui veulent s’inscrire dans le « plus que jamais nécessaire » combat émancipateur.

 

A ce sujet, Michel tient fortement à dire, à faire connaître, à faire savoir qu’il a été très ému et très réconforté par les nombreux messages et appels téléphoniques qu’il a reçus. Il tient à remercier tous ses nombreux collègues et camarades de chaque région, son animatrice, la direction du syndicat CGT SPDP/Humanité, les différents dirigeants de la fédération nationale des VRP CGT, Alain Serres -le secrétaire général de cette fédération- qui lui ont tous manifesté leur soutien et leur amitié. (On ne s’appuie que sur ceux qui résistent. Sénèque.)

 

Michel les remerciera de vive voix, sûrement, une nouvelle fois, lors de la prochaine, belle et prometteuse fête de l’Huma des 12, 13 et 14 septembre prochain, à la Courneuve. …Et lors de l’apéro qui précèdera le repas pris en commun et organisé par le syndicat, comme d’habitude le vendredi soir.

 

Bonne reprise, bon courage. Et vraiment ensemble, tous ensemble pour sauver notre journal à égalité de devoir et de droit. Et vraiment ensemble, tous ensembles pour que s’ouvrent de véritables et dynamiques négociations sur l’ensemble du cahier revendicatif de notre catégorie de salariés. Et notamment sur le maintien de notre pouvoir d’achat, l’octroi d’une sixième de congés payés, le paiement des jours fériés, la prise en compte des frais engagés pour remplir nos missions, la mise en place de la subrogation…afin que le fossé des inégalités se réduisent -par le haut- entre tous ceux qui contribuent à l’existence et au développement de notre journal. N’est ce pas la moindre des choses ????

 

« Beaucoup de malheur a surgi de ce monde par la confusion et les choses tues.» Dostoïevski. Huma du mardi 12 août 2008

 

Et comme toujours ce communiqué, cet écrit syndical, se veut participer à la réflexion de ses lecteurs qui en useront comme ils le sentent, avec leurs intelligences « -leurs éthiques- » de salariés, de progressistes, de collègues, de défenseurs de l’Huma, d’humanistes, de communistes pour certains, de citoyens pour tous…d’Hommes tout simplement.

 

Et, avez-vous lu les 192 pages de « Profession Salaud » -Une manière d’être en entreprise- de Claude Lissac, édition du Palio (22 février 2007) ?

 

Bureau du syndicat CGT.

Valprionde le 28 août 2008

 

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