Compte Rendu Réunion DP du 9 juin 2006

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COMPTE RENDU SYNDICAL DE LA REUNION DP

 

 

Du 9 juin 2006 à St Denis

 

 

 

 

 

 

 

Présents :

 

 

 

  • Mme Nicole Lhérondel, Directrice du Personnel.

     

  • M. Fethi CHEIKH, Délégué du Personnel Titulaire CGT.

     

  • M. Roland AGNOUX, Délégué du Personnel Suppléant CGT.

     

  • M. Jacques Laur, Délégué Syndical CGT.

     

 

 

Excusés: Aucun

 

 

 

  • Ni  M. Nicolas Devers Dreyfus, qui est toujours Gérant de la SPDP.

     

·        Ni  Mme Le Bere Emeline en tant que Directrice de la Diffusion.

 

·        Ni M. Jean-Louis Raach dont la participation avait été arrêtée lors de la précédente réunion.

 

 

 

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Madame la Directrice a fait une très, très longue intervention en rappelant le discours –juste et sur lequel nous n’avons rien à redire- que nous lisons régulièrement sur le journal et qui faisait le lien avec la réunion du CE du vendredi précédent. La communication interne du 2 juin jointe au dernier info réseau est très instructive et elle doit retenir toute notre attention.

 

 

Madame la Directrice nous a, aussi, traité d’irresponsable et de………. Elle ne veut plus que cela continue comme cela… et elle nous a même indiqué comment nous devrions fonctionner… syndicalement.

 

 

La délégation CGT a confirmé, tout au long de la réunion, notre demande, notre accord et notre totale disponibilité –C’est d’ailleurs ce que demande régulièrement la section syndicale depuis sa création en septembre 2005- pour entamer un vrai dialogue social respectueux des uns et des autres dépassant les stéréotypes des pseudo dialogues dit sociaux, stériles qui visent à éviter d’aborder les vraies questions, qui visent à bloquer toutes évolutions fondamentales.

Laissons cela aux dirigeants (ou des fois à leurs zélés collaborateurs qui dépassent souvent l’intention de leurs dirigeants) qui le pratiquent généralement dans toutes les entreprises qui ne poursuivent que le seul but de nier toutes expressions des êtres humains qui concourent à leur pérennité, à leur développement.

Un seul but : faire pression sur les coûts dits sociaux, les limiter même si cela entérine des iniquités, des injustices et même si cela dessert les objectifs affichés par l’entreprise et les valeurs qu’elle défend, qu’elle promotion. Ils ne savent pas ou plus faire autrement… une facette supplémentaire de la pensée unique.

 

 

Jusqu’à quand ce dialogue de sourd va continuer entre des représentants de la direction du journal, qui au nom de difficultés financières réelles mais qui  n’ont, en aucun cas, pour source notre statut social très dégradé depuis l’externalisation des fonctions importantes et essentielles que nous assumons, ne répond à aucunes et légitimes propositions que nous essayons de relayer et qui sont maintenant connus (meilleure prise en charge des coût de prospection, maintien du pouvoir d’achat, mise en place de la prévoyance sans baisse de salaire, paiement des jours fériés, meilleure indemnisation des jours non travaillés, 13ème mois… pour faire court harmonisation entre notre statut et celui des autres salariés du journal.)

 

 

 

N’est-ce pas le minimum qui devrait être rétabli, qui devrait être mis en œuvre dans un premier temps sachant que nous sommes aussi disponible pour travailler, prendre notre part et donner de notre courage à l’élaboration de modifications (rationalisation, réflexion sur les fonctions managériales et supports… en recentrant sur la fonction production) qui auraient pour objectif d’augmenter sensiblement le nombre d’abonnés au journal et d’élargir son audience ? C’est possible.

 

 

Il faut arrêter d’essayer d’opposer une catégorie du personnel à une autre, les personnels entre eux, les salariés du journal et les bénévoles, les militants, les lecteurs, les cofondateurs… de les faire s’épuiser sur des démarches stériles et contre productives, ou de faire jouer à une hiérarchie des fonctions qui ne sont pas les siennes où pour lesquelles elles ne sont pas formées ou mandatées.

 

 

Au cours de la prochaine assemblée générale de septembre de notre syndicat, nous nous devrons collectivement de faire le point sur cette situation qui ne peut perdurer.

 

 

 

La critique est nécessaire, souhaitable -à contrario une organisation qui ne la tolère pas, qui ne la prend pas en compte, se sclérose, est condamnée à disparaître- et nous n’osons pas penser qu’ici elle serait dévoyée, malmenée, ignorée…

 

 

Nous ne sommes pas sans ignorer que la somme des intérêts individuels ne dégage pas automatiquement un résultat collectif et/ou positif. Mais à force de jouer avec le feu on finit par se brûler.

 

 

La transparence, la démocratie, la responsabilité, le travail, la bonne volonté, l’échange, le respect, la reconnaissance… sont des concepts que nous devons visiter, revisiter en permanence. Et appliquer réellement au quotidien, avec persévérance et abnégation.

 

 

Toute démarche qui, en cascade, finit par faire payer le lampiste,  le dernier maillon de la chaîne, l’acteur de base au nom d’un intérêt soit disant supérieur (décidé par qui et/ou qui viendrait d’où, avec quelle légitimité -l’ami de l’ami, le copinage, le réseau…-), toute démarche qui se dispense de décliner en permanence tous ces concepts progressistes est vouée à l’échec. Elle n’est pas acceptable et elle est suicidaire.

 

 

Il est  notable que dans aucun écrit officiel -dont nous partageons le sens- qui émane de la direction du journal il n’est jamais pointé le coût de la force de travail. La transparence et la responsabilité se devraient de bannir la coexistence, la juxtaposition de deux types de discours contradictoires par exemple en interne et en externe. Il ne faudrait pas se tromper de responsable ou avoir des actes en déphasage total avec la réalité.

 

 

La situation de la SPDP doit être mise à plat. Il faut sortir des faux semblants. La clarté doit être faite. Nous le demandons et nous participerons en toute responsabilité aux discussions et négociations nécessaires. Sans sujet tabou. La filialisation, l’externalisation à ce prix là n’est pas acceptable, ici comme ailleurs. Notre demande ne peut pas, ne peut plus être ignorée, dédaignée, écartée… d’un revers de main. Elle n’est pas « mal venue » mais bien au contraire, elle est liée, elle est constitutive, elle est partie prenante de la construction d’un avenir vrai pour notre journal.

 

 

 

Madame la Directrice a raison : « Cela ne peut pas continuer comme çà ».

 

 

 

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Les réponses qui suivent peuvent paraître en total décalage avec le vécu et l’analyse toujours trop succinct, très imparfait de la situation.

 

 

A chacun des lecteurs d’en juger, d’en nourrir sa réflexion, d’en tirer ses conclusions  mais arrêtons les provocations, les agressions…ou l’indifférence, le mépris…ou les manœuvres, l’utilisation de la rumeur…ou la manipulation…ou…

 

 

Nous comprenons la colère, l’impatience, l’incompréhension, le dégoût… Nous essayons de les traduire, de leur donner corps et une perspective positive mais…

 

 

A chacun d’assumer ses responsabilités individuellement. Et surtout collectivement quand on s’inscrit dans les valeurs qui nous servent de base.

 

 

 

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La réunion s’est encore déroulée dans le bureau de Madame la Directrice.

 

 

 

De nombreuses réponses et décisions prises lors de la précédente réunion n’ont pas été mises en œuvre : Communication de l’organigramme, réunion de négociation avec l’organisation syndicale…

 

 

 

Le régime de prévoyance : Autant la Direction continue de reconnaître que sa mise en place est nécessaire, urgente et légitime, autant si nous avons bien compris, cela va se traduire par une baisse importante de notre pouvoir d’achat. Un écrit de la direction va être adressé individuellement à chaque producteur. A chacun d’en juger à la réception même si nous devrons essayer d’en avoir une analyse syndicale collective.

 

 

 

Les portables (téléphoniques) et la mise en place d’un forfait d’heures : C’est parti. A vous de faire le nécessaire même s’il y aurait beaucoup à dire…

 

 

 

Le mode d’emploi de PIF : Nous continuons à l’attendre.

 

 

 

Le maintien du pouvoir d’achat et son rattrapage depuis la création de la société : « Non. Voir précédent compte rendu. »

 

 

 

Le mode de calcul du paiement des journées de réunions (directions, syndicales, formations, commerciales, groupes, délais de route…) sur la base du nombre de jours réels de production : Une petite avancée a eu lieu ce serait 26 jours. Un petit effort et l’équité sera enfin mise en œuvre sur cette question. Cela montre, si c’était nécessaire, la pertinence de ce point. Et… si les autres étaient eux aussi pertinents.

 

 

 

Les outils de prospection (moyens pour présenter nos publications : La nouvelle HD, des numéros de PIF…). NON

 

 

 

La revalorisation des indemnités pour frais liés à nos activités. NON même si, dans le même temps, ce qui avait été proposé précédemment par la Direction (M. Devers Dreyfus était présent) a été validé avec effet du 1er juillet. Cela consiste à prendre en compte les frais de repas -sur justificatif et sans apéritif-, indistinctement des frais de couchage dans le montant global  toujours inchangé et qui se monte royalement à 15,40 €uros.

 

L’après-midi, en marge de la réunion, Madame la Directrice émettait une réserve sur la faisabilité financière de cette modification et repoussait la décision à la prochaine réunion. !!!!!!!!!!!!!!!

 

 

Le suivi du remboursement des frais liés à nos activités ????????

 

 

 

Les conditions d’accueil des nouveaux collaborateurs. ??????????

 

 

 

L’augmentation de l’acompte qui se monte actuellement à 458 €uros. C’est fait, nous avons tous reçu un courrier de la Direction.

 

 

 

La prise en compte intégrale de la cotisation mutualiste comme pour toutes les autres catégories de personnel. NON

 

 

 

La mise en place de la visite du siège du journal avec au cœur la production du journal. Cela est prévu et sera mis en œuvre.

 

 

 

L’application et la divulgation de la convention collective. Elle est commandée et sera adressé à chaque collaborateur !!!

 

 

 

Le protocole d’accord sur le fonctionnement des institutions représentatives du personnel et l’exercice du droit syndical. Ce n’est pas le lieu. Où ???

 

 

 

L’indemnisation de la présence sur les initiatives publiques du journal. NON, vous n’êtes pas obligés d’y aller. Où est l’intérêt du journal ???

 

 

 

Le plan de formation. Une formation serai programmée pour le 31 juillet et le 28 août au siège. Heureux les pressentis. Le contenu ???? n’a pas été abordé tellement la réprobation des élus a été argumentée et virulente.

 

 

 

Les nouveaux carnets d’abonnements. Toujours non

 

 

 

Le hors série exceptionnel de 100 pages : « 1936 Front Populaire, l’espoir » Toujours non

 

 

 

Le fonctionnement et le résultat (bilan) de la « cellule téléphonique » ???

 

 

 

1.    La définition de la politique commerciale, de son animation et la définition des tâches de chacun des acteurs, à chaque niveau de responsabilité. Quelle lisibilité en interne et en externe , à court, moyen et long terme ???????

 

 

 

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Si, sur tous ces points ou d’autres, sur le présent ou les précédents écrits, vous avez des éléments, des interrogations, des questions, des demandes, des avis, des réponses, des suggestions, des corrections, des éclaircissement… prenez le temps d’interpeller vos élus, vos mandatés.

 

 

ET aussi nous comptons sur vous pour porter à la connaissance de l’ensemble du réseau son contenu.

 

 

 

La présente information sera aussi sur le Blog dont nous vous demandons de faire connaître l’adresse à chacun des collègues.

 

 

 

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D’autres points ont été mal abordés, ou dévoyés, ou… Nous le regrettons fortement et nous aurons besoin de votre intervention et d’un niveau autre, si fondamentalement rien n’évolue -ce que nous n’osons pas croire- :

 

 

 

Et à la prochaine.

 

 

 

Valprionde le 22 juin 2006

 

 

 

Jacques Laur, Délégué Syndical CGT

 

 

Et n’hésitez pas à consulter le Blog que votre syndicat CGT essaie de faire vivre à l’adresse suivante : http://spdphumanite.over-blog.com/

 

 

 

ET N’HESITEZ PAS A DONNER VOTRE AVIS.

 

 

 

ET N’HESITEZ PAS A ADHERER POUR RENFORCER -c’est l’intention que vient de manifester un nouvel adhérent- NOTRE SYNDICAT CAR TOUJOURS PLUS NOMBREUX, NOUS POUVONS ETRE PLUS FORT POUR UNE VIE SOCIALE, AU SEIN DE L’HUMANITE, PLUS JUSTE…

 

 

 

La prochaine réunion du personnel a été confirmée pour le vendredi 30 juin. (Sachant qu’il n’y en aura pas en juillet et en septembre. Cela est illégal)

 

 

 

A vos stylos ou à vos claviers pour nous faire parvenir vos questions, vos interrogations… vos commentaires, vos appréciations… sur l’actuel fonctionnement, son bilan…

 

 

 

Publié dans spdphumanite

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